Kiute rejoint Booksy, le leader mondial de la réservation en ligne beauté !
Cliquez pour découvrir Booksy

Marketing - - Leslie Bazelot

Témoignage : ouvrir son salon de coiffure pour les bonnes raisons

Damien Roux, directeur général des salons Didact à Paris, partage son expérience et sa vision de la vie entrepreneuriale dans le secteur de la coiffure. Quand il s’agit d’ouvrir son salon de coiffure, créer et manager une équipe, on est souvent bien loin du métier que l’on a appris à l’école. Le dynamique entrepreneur vous livre ses secrets. Vidéo de l’interview à découvrir en fin d’article.


Qu’est-ce que tu faisais avant de commencer Didact ?
Avant de commencer l’aventure entrepreneuriale, j’étais coiffeur freelance. Je travaillais beaucoup pour les magazines de mode ou pour la télévision.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’ouvrir ton salon de coiffure ?
Ce qui m’a donné envie d’ouvrir Didact c’est que je donnais beaucoup d’éducation à des coiffeurs et je n’étais plus en salon depuis quelques années. J’avais vraiment envie de prouver aux coiffeurs que ce qu’on enseignait ça marchait et se faire plaisir d’être également avec une équipe et d’arriver à faire grossir une marque. Ouvrir son salon de coiffure est un très gros projet qu’il faut murement réfléchir.

Quel a été l’élément déclencheur pour te lancer ?
Le bon moment pour moi ça été le moment où on trouvait que la mode était un peu molle, que les salons de coiffure, dans leur ensemble, perdaient un peu de leur éclat. On réfléchissait à créer des salons très conceptuels pour prouver que le secteur allait bien et que le business fonctionnait.

Quel est le concept que tu as souhaité monter ?
Le concept de Didact, c’est la coiffure urbaine à faible empreinte écologique. Ça, c’est notre concept initial. Après, on a souhaité intégrer plusieurs concepts dans ce même concept pour créer du multi conceptuel et de la multi-spécialisation. Partir d’une idée pour créer et décliner, c’est la clé.

6 idées de concept coiffure inspirants pour créer un salon original


Est-ce qu’il y a d’autres projets qui tournent autour de ça ?
Après avoir monté la marque Didact, le challenge a été d’arriver à faire une marque de produits également. Pourquoi ? Parce qu’on trouvait que les maisons de produits n’étaient pas forcément toujours à la hauteur de nos attentes en terme d’innovation. On voulait vraiment avoir des produits best sellers qu’on puisse proposer rapidement à nos clientes, des produits capsule qu’on puisse faire tourner au gré des années ou au gré des mois.

Quelle est ta stratégie en terme de revente produit ?
L’idée, c’est d’être toujours là dans le quotidien des clients. On a donc pour cela nos produits coiffure – soins, shampoings – mais on souhaitait également pouvoir être partout dans la maison. On a donc décidé de développer la revente autour d’autres produits comme bougies et des compléments alimentaires. Ce genre de produit complète vraiment notre offre. De cette façon, nos clients pense à nous à tout moment de la journée et peu importe où ils se trouvent.

Que souhaites-tu transmettre à tes clients ?
Notre objectif, c’est de faire en sorte que nos clients puisse se passer de nous entre deux visites. Par contre, on va tout faire pour qu’ils puissent consommer entre deux visites. C’est pour ça qu’on a des concepts qui nous permettent, entre deux visites, de les faire revenir pour d’autres services que la coupe ou la couleur de façon à ce qu’ils ne nous oublient pas. Et comme on est partout chez nos clients, ils ne nous oublient généralement pas.

Quelles sont les valeurs Didact ?
Les valeurs Didact, c’est assez simple. La première des choses, c’est la dimension digitale, qui va de paire avec l’innovation. Mais c’est aussi un fort penchant pour le développement durable et la réflexion toujours portée sur l’expérience client.
Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées en tant qu’entrepreneur dans le secteur de la coiffure ?
Pour un entrepreneur, quand il s’agit d’ouvrir son salon de coiffure, la première difficulté c’est d’accepter de passer près de 80% de son temps à faire ce qui n’est pas habituel et qui n’est pas son métier premier (Management d’équipe du financier du marketing etc.) pour finalement ne passer que 20% de son temps à coiffer, dans son réel domaine d’expertise.

Que faut-il savoir pour bien avancer avec son équipe ?
La première des qualités qu’il faut avoir au salon, c’est être bienveillant et positif. Si on a une attitude négative et que l’on n’est pas présent avec l’équipe forcément ça ne marchera pas. Bienveillance, dynamisme, implication et bien sûr rigueur sont des qualités indispensables pour être un bon manager.

Qu’est-ce que tu conseillerais aux personnes qui souhaitent ouvrir leur propre salon ?
Le conseil que j’aurais à donner c’est déjà de réfléchir à ouvrir un salon pour les bonnes raisons. J’entends très régulièrement des personnes qui veulent entreprendre pour avoir du temps et de l’argent. Je n’ai qu’une chose à leur dire : si vous voulez du temps et de l’argent ne faites rien restez salarié ! Entreprendre, c’est développer de nouvelles compétences, découvrir de nouveaux domaines d’activité et arriver à se faire plaisir grâce aux challenges qui ponctuent le quotidien d’un entrepreneur. Mais il faut savoir que la difficulté est grande. Il faut donc impérativement être armé, impliqué, persévérant et une vraie machine de guerre de travail.

Qu’est ce qui te rend le plus fier dans tout ce que tu as entrepris depuis la création de Didact ?
Moi ce qui me rend le plus fier, c’est mon équipe bien sûr. Pourquoi ? Parce qu’on arrive à créer vraiment de la valeur ajoutée pour le salon en intégrant une nouvelle recrue, un joyau qui n’est pas encore façonné et d’une certaine façon, ensemble, le faire grandir pour arriver à avoir un expert. En réalité, ma plus grande fierté, c’est surtout ce que devient l’équipe.

Comment trouves-tu tes idées pour le salon ?
Au moment d’ouvrir son salon de coiffure, les idées fusent. Mais, pour arriver à avoir constamment de nouvelles idées, il faut avant tout être très curieux. Il faut également arriver à sentir la tendance. Pour cela, il faut beaucoup voyager dans le monde, mais il faut surtout regarder au plus près de nous : nos clients. Ce que notre clientèle souhaite, c’est ce qui doit nous guider. Il ne faut pas oublier de regarder ce que fait la concurrence fait pour justement ne pas faire pareil.

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?
Ce qui motive le matin quand je me lève, c’est de voir les choses en grand et finalement de rencontrer des difficultés pour les réaliser. Quand les choses ne sont pas simples, je dois renforcer ma motivation et c’est ce qui me rend plus fort. Du coup, ce qui est intéressant pour moi, c’est faire des gros salons avec de grosses équipes pour avoir assez de difficultés quotidiennes. Bien évidemment, quand les réussites sont là, elles sont vraiment plus grandes que si on était tout seul.

Pourquoi est ce que tu as choisi Kiute Pro ?
J’ai choisi Kiute Pro avant tout pour une rencontre humaine. C’était pour moi une priorité parce qu’il fallait que je puisse avoir confiance Confiance dans le produit – le logiciel – mais aussi confiance dans les équipes. Il fallait que je puisse savoir que sur le long terme on peut avancer ensemble. Ce qui m’a plus également, c’est que Kiute Pro est une start up française qui monte, qui grossit très rapidement et qui a surtout de très belles valeurs qui sont communes aux miennes.

En quoi Kiute Pro t’aide au quotidien ?
Grâce à Kiute Pro, je peux être connecté d’où je veux et à n’importe quel moment à mon salon. Je garde ainsi un oeil sur les chiffres, l’équipe, et même la comptabilité. Kiute Pro m’a facilité ma gestion au quotidien et fait gagner énormément de temps.

Qu’est ce que ça a changé avec Kiute Pro ?
Ce qui a changé pour nous depuis l’arrivé de Kiute Pro est grandement lié à notre expérience client qui est le coeur de notre business finalement. C’est toute la facilité de prise de rendez-vous qui a été améliorée. Il y a aussi d’un point de vue plus business les outils marketing, la possibilité d’avoir un e-shop qui nous a permis de nous développer plus efficacement.

Que penses-tu de la vente en ligne ?
La vente en ligne est une nécessité. Le salon étant ouvert en général qu’une cinquantaine d’heures dans la semaine, il faut toutefois noter que par semaine il y a cent soixante heures et que 70% des commandes des clients se passent en dehors des horaires d’ouverture du salon. Avoir une boutique en ligne qui nous permet d’être ouvert trois fois presque 3 fois ce qu’est ouvert effectivement physiquement le salon, c’est une opportunité à ne pas manquer.

Quelles sont les actions marketing qui ont marché pour ton salon ?
Pour moi, c’est sans conteste le SMS. Pourquoi ? Parce qu’il est plus fort que le mail. En effet, le mail a un taux d’ouverture de 10 à 20% tandis que le taux d’ouverture du SMS est plutôt de 70%. C’est effectivement un petit budget, mais c’est nettement plus rentable et surtout plus efficace.

Comment est-ce que tu communiques pour ton salon ?
Je communique essentiellement sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce qu’on a des salons qui n’ont pas de vitrine, qui ont une toute petite porte d’entrée qui sont énormes à l’intérieur. Donc il faut forcément extrêmement bien communiquer pour faire connaître l’adresse autrement que par le passage sur la rue. Facebook et Instagram sont pour cela un levier indispensable.

À quoi ressemblera le salon du futur selon toi ?
Dans le futur, mon objectif, c’est d’arriver à presque tout automatiser, toujours garder le lien avec ses clients pour communiquer efficacement en faisant bien en sorte de cibler les clients que l’on veut à l’endroit où l’on veut.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour le futur ?
M’épanouir continuellement et continuer à faire grandir mes équipes.

Rédigé par
Leslie Bazelot

Leslie Bazelot

Tombée un peu par hasard dans l'univers de la mode et de la coiffure, c'est au coeur de la rédaction Biblond que j'apprends et découvre ce secteur fascinant. Après 6 ans à suivre les créations et actualités du monde de la coiffure, j'ai ensuite fait mes armes e tant que freelance pour accompagner des marques comme Jean-Claude Aubry ou Christophe Robin dans leur communication. J'ai également exploré les enjeux du BtoC et de l'e-commerce cette fois, en participant à la rédaction pour le blog Birchbox. Aujourd'hui ce qui m'anime ? Le partage de bonnes pratiques et astuces.